Informations aux riverains
Le bruit d’un avion dépend essentiellement de son type et de sa motorisation, de sa phase de vol (décollage, atterrissage), de sa distance et des conditions météorologiques (force et direction du vent, température, taux d’humidité, pression atmosphérique). La perception de ce bruit dépend des personnes, de leur réceptivité au moment du passage de l’avion ainsi que de leur propre environnement sonore. Ainsi, en un même point et pour la même personne, la perception du bruit peut être différente d’un jour à l’autre en fonction de l'ensemble de ces facteurs.
Les avions décollent et atterrissent généralement face au vent. En effet, l’avion atteint plus vite la vitesse nécessaire pour décoller avec une meilleure portance. À l’atterrissage, le vent de face favorise le freinage progressif de l’appareil et diminue la distance de roulage sur la piste. Ainsi, il arrive que les pistes puissent être utilisées dans les deux sens au cours d’une même journée en fonction de la direction et de la vitesse des vents au sol mais également en altitude. La décision d’utiliser une piste et le sens de cette piste relèvent du Contrôle de la navigation aérienne.
Le phénomène de « dispersion relative » que l’on observe s’explique par différents facteurs, au départ comme à l’arrivée :
Non, car à l'Aéroport de Bordeaux les pistes sont sécantes. Mais les pistes peuvent être utilisées dans les deux sens au cours d’une même journée en fonction de la direction et de la vitesse des vents selon les décisions du Contrôle aérien.
Le délestage de carburant est un événement exceptionnel, effectué uniquement dans des circonstances où la sécurité des passagers exige un allègement rapide de la masse de l’appareil pour un atterrissage en urgence. C’est le cas des longs-courriers contraints de se poser peu après le décollage pour des raisons techniques ou une urgence passager.
La « vidange de carburant en vol » doit être effectuée dans des zones faiblement urbanisées et à une hauteur qui ne doit pas être inférieure à 2000 mètres. Le carburant est alors vaporisé en fines gouttelettes pour permettre son évaporation et sa dispersion dans l’atmosphère.
Seuls les gros porteurs effectuant un vol sur une longue distance et obligés de se poser rapidement après leur décollage sont susceptibles de délester du carburant. Dans ce cas en effet, leur faible consommation de carburant fait que leur masse à l’atterrissage peut être supérieure à la masse maximale autorisée.
Il est possible parfois d’observer des traînées blanches aux extrémités des ailes en phase d’atterrissage ou de décollage. Il ne s’agit en aucun cas de délestage de carburant mais plutôt de traînées de condensation de vapeur d’eau. Ce phénomène se produit lorsque l’air a un taux d’humidité important et lorsque les volets, situés à l’arrière des ailes, sont abaissés notamment en phase d’atterrissage.